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5 décembre 2011 1 05 /12 /décembre /2011 23:46

Blekotakra1Illustration de blekotakra


Il aimerait écrire une ritournelle,
Douce, pimpante, qui donne des ailes.
Elle part dans l’eau de vaisselle,
Sa tête ne veut pas d’elle.

Il aimerait écrire de jolis textes
Pleins d’envies et de prétextes.
Il va à toute vitesse, perplexe,
Reviennent ses complexes.

Les seuls mots qu’il fini par poser
Ne décrivent pas la rosée.
Ca pourrait donner la nausée
Que voulez-vous, il est ainsi fait.


Il est pleins d'ecchymoses
C'est la source de sa prose.



Blekotakra3Illustration de blekotakra

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5 décembre 2011 1 05 /12 /décembre /2011 23:33
Mandy TsungIllustration de Mandy Tsung


Elle est une étrangère
Et ne peut rien y faire
C’est sa nature profonde
Qui trop souvent l’inonde

Parfois, elle croit voir
En regardant ce miroir
Que le but ultime
Est le reflet de l'intime

Mais comme il est changeant,
A de multiples facettes,
Elle reste, elle végète
Derrière son écran

Une mélodie lui vient
Dans ses tête-à-tête
Et quand elle s’entête
Elle ne devient plus rien



sans nom4Illustration sans le nom de l'auteur


Les mots qu’elle lit
Elle se les approprie
Et quand l’auteur écrit
Elle voit souvent la nuit

Son intellect, sans effort
Voit bien souvent la mort
D’un monde totalement fou
Qui lui reste toujours flou

Sans peur ni jugement
Elle vous dirait simplement
Que regarder en dedans
Nous laisse en suspend

La vie ne tient qu’à un fil
Et il y a un chemin
Que tout bon cinéphile
En devinerait la fin



Fionna Tam2illustration de Fionna Tam


Matin chagrin, journée pantin
Parcours le chemin tracé par tes mains
Qui sait, il peut ne pas être vain
Pour aller jusqu’à demain



James Wolf StrehleIllustration de James Wolf Strehle


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5 décembre 2011 1 05 /12 /décembre /2011 23:17

Twig Capra20Illustration de Twig Capra


Depuis enfant, elle pensait
Qu’elle ne passerait pas ses vingt années.
Lorsque l’échéance était arrivée,
Elle commençait à peine à marcher.

Alors, elle s’était donnée
Encore vingt années
Et maintenant que c’était fait
Cette idée revint dans ses pensées.

Malgré toutes ses chaines,
Maintenant, elle est sereine.
Mais quand elle regarde son visage blême,
La question est toujours la même.

Combien d’année va-t-elle durer ?
Et pourquoi encore se questionner ?
Est-elle bien là où elle est ?
Et comment encore changer ?

Les prises de risque sont bien loin
Et elles lui ont montré le chemin.
Elle a fait d’elle, une hirondelle,
Qui jamais ne se fit belle.


Twig Capra16B
Illustration de Twig Capra


Quand elle regarde derrière elle,
Elle ne trouve plus la rebelle.
Elle y voit juste l’écorchée
Qui ne voulait pas être aimé.

Etre aimé, la belle affaire.
Futilité utopique et primaire.
Car maintenant qu’elle est mère,
Toutes choses devraient être secondaires.

Toutes choses oui, mais la durée
C’est cette notion qui a changé
Le temps passant plus vite
Elle se voit en partie en fuite

En partie, car ses pensées,
L’amène toujours loin d’où elle est
La vie concrète l’ennuie
Elle a toujours besoin des nuits

Car la nuit, tous les chats sont gris
Et comme elle en fait partie
C’est à ces instants précis
Qu’elle apprécie enfin sa vie.


Tran NguyenIllustration de Tran Nguyen


Son bel amant depuis treize ans
Ne lui a jamais demandait de présent
Mais elle voit dans son regard
Que des doutes le rendent hagard

Il ne sait plus comme s’y prendre
Pour à nouveau pourvoir lui prendre
Cette main qui lui semblait si sure
Qui maintenant évite sa morsure.


Twig Capra2
Illustration de Twig Capra

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29 novembre 2011 2 29 /11 /novembre /2011 21:58
Twig Capra23Illustration de Twig Capra


N’ayant ni dieu, ni maitre
Seul, il a su enfin naitre
Il n'a ni ami, ni traitre
Ca lui permet de disparaitre

Il regarde par sa fenêtre,
Voit une rangée d’hêtres.
Tous longent les tertres
Délaissés et aucunes fleurs à mettre

Regarde cette terre déserte
Stérile, sèche et sans couleur verte
Tu y trouves un lieu de découverte
Qui te permet de rester alerte

Des fantômes du passé
Viennent souvent te hanter
Comme tu n’es pas bien gai
Ça ne semble pas te gêner

Ils sont bien plus vrais
Que ceux que tu as rencontrés
Leur vie est terminée
Ils n'ont plus rien à prouver

De leurs sépultures imagées
Tu peux les contempler
Et parfois imaginer
Ce que leur chemin a été.


blekotakraIllustration de blekotakra


Nouveaux nés et grands dadais,
Adulés et mal aimés
Ils sont égaux maintenant
Ils sont tous tes présents


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29 novembre 2011 2 29 /11 /novembre /2011 00:48

Bitterev ou Evgenija10Illustration de Betterev


Pirate philosophe
Qui tue à coup de strophe
Même les mains dans ses poches
Est-il pour autant fantoche ?

Innocent aux mains sales
Qui trainent tout le temps ses sandales
Comme si il comprenait que dalles
Est-il vraiment non coupable ?

Chacun est son maitre.
Chaque choix amène à un renoncement.
Il faut l’admettre pour être honnête.

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25 novembre 2011 5 25 /11 /novembre /2011 22:12
      Bitterev ou Evgenija7Illustration de Bitterev

J’ai un homme plein de défauts
C’est cela qui le fait beau
Quand il me montre ses biscotos
Là, je craque, c’en est trop !

Le matin, il mange son pain
Mais parfois, il n’y en a point
Alors il prend son air chafouin
Je lui donne du jus de raisin

L’heure de la séparation approche
Il n’a pas un sou dans ses poches
Je lui donne une bonne taloche
Il part donc un peu en cloche

La journée, ça tourne sans lui
Quand vient le soir, que nenni,
Il enlève ses beaux habits
Afin de se mettre au lit

Nous vivons en décalé
Contre ça, rien n’y fait
Heureuse de l’avoir trouvé
Un instant, le laisser reposer

Dans nos rêves, séparés,
Un monde sans difficulté
Où l’on va se lover
Puis tout recommencer.

Ce qui me plait,
C'est qu'il est vrai,
Le reste, je le laisse de côté
Puisqu'il est ainsi fait

J’ai un homme chafouin
Qui aime le jus de raisin
Je suis toujours son pain
Et ça, c'est plutôt bien
Bitterev ou Evgenija8Illustration de Bitterev

        
      
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25 novembre 2011 5 25 /11 /novembre /2011 21:34

Improvisation à quatre mains avec Orchéoniades link

Nykolai AleksanderIllustration de Nykolai Aleksander

- Merci, madame la charmeuse de sons,
Et maîtresse des potions
Qui vous transforment en petits cochons !


"Potion au potiron donne le ventre rond.
Tous mes cochons vous le dirons

Avant d'être mangé en saucisson."


- Même Ulysse n'y aurait pas échappé !

"Celui là m'avait charmé
Je le dis avec regret.

Il aurait été mieux utilisé
Si je l'avais mangé.

La nature m'a donné une faiblesse,
Au lieu d'être diablesse,
J'ai voulu être déesse.
C'est cela qui me blesse."

- Il n'est pas faiblesse
Mais c'est une donne
Que d’être déesse,
Et non démone.

"On est ce qu'on veut être
Ce chemin m'a mené à ma perte

J'ai perdu, il faut être honnête
Ca met du plomb dans la tête

Le prochain qui me plaira
Le choix, je n'aurai pas

Je pourrais m'en repaitre
A contre coeur peut-être
Mais je lui ferai sa fête
Pauvre petite bête

Voici l'enseignement
D'un moment d'égarement"

- La vie peut être bien difficile,
Mais c'est pour mieux nous apprendre
Et savoir les possibles
Qui nous grandissent et rendent moins tendre.

"Moins tendre, je le suis
Mais j'espère pas lui

En voulant l'occire
Ce triste sire
J'aurais des soucis
Pour mon salami"

- Attention à ne pas t'empoisonner,
Le mauvais cochon
Même bien assaisonné,
Reste malgré tout un poison !

"Pour le poison, j'ai mes antidotes
Puis, je découenne et dépote

Je n'hésite pas une seconde
Nul ne me résiste à la ronde"

Andrzej Kuziola
Illustration de Andrzej Kuziola

- Est-ce de Circé
Ses potions et sa voix,
Ou de Médée
Sa magie et ses coutelas,
Que seront mangés
Les gueux comme les rois.


"Comme Circé n'avait qu'un roi
Médée vint lui donner son bras

Maintenant, personne ne se sauvera
Car deux femmes en furie il trouvera"


- Que le roi en sa sagesse
Voit en ces furies
Que l'amour et la noblesse
De deux âmes réunies

"Leurs blessures étaient trop grande
Pour qu'on puisse se méprendre

En harpie elles se changèrent
Pour éloigner les mercenaires

Leurs coeurs avaient été purs
Aussi beaux qu'un ciel d'azur
Aujourd'hui encore il est dur
D'endosser ces armures

Si ce roi, bien clément,
Leur accorde cet élan,
C'est qu'il est bien élégant
Mais il doit prendre des gants"

- Mais si dans une armure étincelante
Pour calmer leur rage incessante
Il apporte une fiole d’amarante
Pour envoûter leurs voix charmantes

Et enfin calmer leur âmes ardentes
Il pourra alors en dilettante
Leur bâtir un palais en gemmes brillantes
Et les charmer comme des amantes.

"Ce que vous nous dites me chagrine
Nous ne voulons plus crier famine

Nos tristes mines ne sont plus fines
Nous resterons telle deux frangines

Les nuits d'été seront légères
Et nous vivrons entre sorcières
Pour vénérer notre mère la terre
Nos ferons des cultures agraires"

- Et l'été si clair
Inondera de lumière
Les champs en jachères
Et leurs plantes si fières.

Twig Capra
Illutration de Twig Capra

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22 novembre 2011 2 22 /11 /novembre /2011 23:51
                             Bitterev ou Evgenija3
    Illustration de Bitterev


Piquée par la curiosité,
Elle va souvent le visiter.
Au fil des échanges effacés,
Il entretient l’ambigüité.
L’échange n’étant jamais équilibré,
Ne pouvant s’empêcher de passer,
Elle finira par se poser.
Sa curiosité deviendra futilité,
Et un jour aura cessée.
Elle continuera à passer,
Pour continuer à rêver,
Et enfin se lasser
Car chez elle, c’est innée.
  
 
Bitterev ou Evgenija4Illustration de Bitterev


   
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22 novembre 2011 2 22 /11 /novembre /2011 00:40
Bitterev ou EvgenijaIllustration de Bitterev


Ignorant par choix
Le revendiquant par foi
Chacun portant sa croix
Le voulant de plein droit

Ne pas être singe savant
S’isoler volontairement
Car on est seul réellement
Et rien face au néant

Etre animal domestique
Qui toujours s’agite
Quand ça gratte et ça pique
On s’automédique

Ne retenant jamais rien
Ne pas chasser son instinct
Faire des festins sans destins
En restant sur sa faim

Poussière d’étoile nous sommes
Avec l’univers comme psaume


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22 novembre 2011 2 22 /11 /novembre /2011 00:32
Juri Hayasaka Chinchilla4Illustration de Juri Hayasaka Chinchilla


Les oiseaux se cachent pour mourir
Et ce n’est pas peu de le dire
On voudrait du fort, du violent
Pour oublier ce qu’on est dedans
Un animal torturé qui s’est adapté
Et qui trouve dans la volupté
Un moyen de s’assassiner
A défaut de s’échapper





"On ne se rencontre qu’en se heurtant, et chacun, portant dans ses mains ses entrailles déchirées, accuse l’autre qui ramasse les siennes." Gustave Flaubert
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