Si tu n’es pas avec moi, tu es contre moi !
Et pendant tes absences, ça pourrait donner ça :

C’est toujours quand t’es pas là qu’j’ai envie t’prendre dans mes bras. Je me sens d’humeur câline quand loin de moi tu fais grise mine. J’imagine n’importe quoi, t’es un gueux ou bien un roi qui s’approcherait déterminé, toujours partant pour m’embarquer. M’abandonnant à la rêverie, je file vite fait au lit et quand tout est enfin fini, un bon repos, une accalmie. Le téléphone sonne, c’est ta voix qui résonne. J’oublie cet aparté qui dans ton dos s’est déroulé. Il est temps de rentrer, viens vite me réchauffer ! Et même les journées d’été, quand il fait plus d’ 35°, tu es là à mes côtés où que tu sois mon chevalier !

(ben oui, c'est l'été, normal que j'fasse un blog chaud !)

Puisque jouer à cache-cache semble être ton jeu favori, saches que plus souvent tu lasses que ne stimule les esprits ! Que le soir, quand vient l’orage, on ne voit pas plus blanc mais gris. Vole, vole, oiseau d’pas sage mettant fin aux intempéries ! Et que de nos tendres âges arrive enfin une accalmie. Vole, vole, comme un adage, rien n’investira ton abri !

De famille noble, je suis née. Enfant, j’aimais beaucoup chanter.
Je dis « enfant » mais ce n’est pas tout à fait vrai car le chant ne m’a jamais abandonné.
En ce jour où le souffle me quitte, mon corps mort depuis un moment, je ne peux que partir du gîte sans avoir pu vous voir vraiment.
Mes derniers mots ne furent que râles, vos visites, des présences abstraites.
Mon visage devait être bien pale et aujourd’hui n'est pas jour de fête.
Enfants, amis, il faut que je vous quitte. Il est temps à présent.

Le jour où la terre s’est arrêtée, elle a fait comme une pirouette en sens inverse de sa rotation habituelle, comme pour prendre son élan et d’un seul coup, elle a repris son axe dans une course folle.
On se serait cru dans une centrifugeuse.
Ca a tourné, tourné, tourné et tous les gens avaient l’air bourrés. Ce n’était pas beau à voir. On a fini par tous se vomir dessus mais peu s’en souviennent heureusement.
On a mis des jours à s’en remettre. A chaque gerbe, notre voisin vomissait et ça faisait ricocher. Toi, moi, lui etc. ! Ca a bien duré un mois comme ça. Ca s’est arrêté grâce à un homme qui était sur la plage, vers l’océan, quelque part, je ne sais pas où exactement. Il avait beau courir, ça l’a quand même atteint mais, de l’effet domino, ce fut la fin !

Enfin, presque. Ce sont les poissons qui ont morflé mais ça, personne ne le savait.

On nous cache tout, on nous dit rien.
Faut dire qu'avec mon cerveau qui s'est fait la malle, de toute façon, j'aurais retenue que dalle !

J'ai enfin décidé de ne plus me laisser abattre
J'ai donc mis une cravate pour éviter que ça m'gratte !

Un remède de grand mère qui est à cent pieds sous terre
Un voyage dans le temps qui toujours me plait autant !

Si je croise le roi de l'enfer, à coup sur, je lui paie un verre
Mais si j'y croise ma mère, là, pas sure que j'la ramène !